jeudi 15 août 2013

JAVA z’à BALI



Nous quittons aujourd’hui JAVA pour gagner la côte Nord Ouest de BALI.

Dernière ballade dans les rizières avant de partir. Le riz est bien sûr la nourriture principale en Indonésie.






La qualité de l'image n'est pas extraordinaire mais voilà bien un couple de marins-pêcheurs pris de bien trop loin !

Après une rapide traversée de 40 mn en ferry, nous abordons l’île de BALI. J’ai hâte d’apprécier les différences entre les deux îles.

L’une des plus importantes est que BALI est à 93 % hindouiste. Ici chaque maison possède un petit autel où des offrandes sont déposées 3 fois par jour. Ils honorent le Dieu hindou Shiva qui est le Dieu de la destruction (des mauvais esprits). Les autels sont ceinturés de tissus blanc et jaune, couleurs attribuées à Shiva. Les temples se comptent ici par milliers (photos demain).

Nous faisons halte à PERMUTERAN, toujours vers le Nord, pour plonger sur les récifs de l’ile de MENJANGAN. Ici, dès que les oreilles sont immergées, et que vous n’entendez plus que le bruit de l’eau, c’est une entrée dans un autre monde, multicolore et extrêmement envoûtant…Enjoy :




Il est encore là lui ?



Un concombre de mer

Un poisson scorpion






































Nous rencontrons un ami de TOTO qui est également guide et qui a monté sa propre agence de voyage. Nous apprenons qu'il a vécu plusieurs moi à MORSCHWILLER LE BAS pour un projet de maison démontable ! Il s'appelle PETRUS, il est chrétien et vient de l'est de l'archipel à FLORES : l'Indonésie, c'est la mondialisation avant l'heure !



Au retour nous croisons une procession pour une cérémonie de crémation. Les traditions mortuaires veulent que les corps soient brulés. Les familles qui n’en ont pas les moyens dans l’immédiat enterrent les morts dans le cimetière en attendant d’avoir les ressources nécessaires pour la cérémonie. Les corps peuvent ainsi être enterrés durant 10 ans maximum. Ensuite, il existe deux solutions : soit la famille organise une crémation privée, soit, pour les familles plus modestes, elles se rallient aux crémations publiques organisées par les villages pour partager les frais. Elles peuvent n’avoir lieu que tous les 5 ans parfois ! 

Les corps sont déposés dans des sarcophages qui, selon la caste à laquelle appartient le défunt, peuvent être décorés d’une vache blanche pour les prêtres (1ière caste), d’un taureau noir pour les souverains (2e caste), d’un tigre pour les guerriers et les administrateurs (3e caste) et d’un poisson à tête d’éléphant pour la 4e caste, largement majoritaire dans l’île, qui est celle des paysans et des artisans. Il n’y a pas de caste des intouchables à BALI. 

Les corps sont brûlés avec les offrandes pour permettre à l'âme de se dégager de son enveloppe terrestre et lui permettre de se réincarner selon son karma (l'ensemble des actes commis durant sa vie). Les cendres sont déposées dans une coquille de noix de coco puis répandues dans l'eau (rivière, lac ou mer) qui les emmènera jusqu'au Gange...



Nous croisons également des défilés d’enfants car c’est aujourd’hui J-2 pour la fête nationale qui célèbre le 17 août l’indépendance de l’Indonésie (août 1945, contre les japonais). Chaque école organise des défilés par classe d’âge et ils concourent pour celui qui sera le plus beau et le plus original. Le pas est assez martial et ils chantent tous en rythme : un joli moment très joyeux où tout le monde est amassé sur le bord des routes. 






































La nuit indonésienne